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intencity café 18 mars 2025

intencity café du 18 mars 2025 : comment évaluer un emplacement ?

  Résumé de notre échange du 18 mars et aide mémoire (merci à Benedicte, Marc, Samuel et Sana) 1 )Question préliminaires Pourquoi recherche-t-on un emplacement ? –Pour vendre ? -Ou pour Produire ? On s’est concentré sur la question de l’évaluation d’un emplacement orienté Vente  1ère grande question : maitrise-t-on l’activité pour laquelle on recherche un emplacement c’est à dire connait-on les tenants et les aboutissant, les point critiques relevant de cette activité ? ou recherche-t-on un emplacement pour une activité nouvelle que l’on ne maitrise pas totalement ? Dans ce cas le degré de prise de risque augmente notablement et il est alors indispensable d’essayer de bien comprendre les ressorts du  métier en discutant ou interviewant des acteurs aguéris du métier ) 2eme grande question : connait-on la zone où l’on souhaite s’implanter ? comment elle fonctionne, ce qui s’y trouve, qui y habite, qui y travaille, qui y passe… si on  ne connait pas la zone d’implantation envisagée, il semble judicieux d’approfondir d’une façon ou d’une autre la connaissance et l’appréhension du fonctionnement de la zone. Cela peut se faire à l’aide de divers outils statistiques (types données locales Insee, cartographiques (google maps ou waze par exemple) mais aussi en arpentant de façon lente la zone (à pied ou à vélo) et en discutant avec usagers divers de la zone. Pour des zones très specifiques ou plus importantes, ne pas négliger les ouvrages de sciences humaines (géographie, enquêtes sociologiques, histoire de la zone ou de la ville en question…) Ceci dit on peut passer aux 3) questions business  qui vont influencer le choix d’un emplacement – les clients sont ils mobiles ou pas (et peut-on vendre à distance également, distance proche, ou éloignée) – a-t-on besoin de flux (passage) ou pas ? et quel type de flux (différencié, spécialisé…) – va-t-on avoir des clients occasionnels (ou one shot, type touristes) ou réguliers : les habitués vont-ils constituer une part importante et récurrente du chiffre d’affaires envisagé ? – le flux  est il variable dans l’année (heures de la journée, nuit/jour, semaine/ week-end, été/hiver, vacances…) – quelle est la concurrence sur la zone (directe ou offre de substitution). PS : La concurrence n’est pas forcément un mauvais signe ! – quelle est l’ accessibilité (et quel type d’accessibilité) à la zone – quelle est la taille et la valeur du marché sur la zone de chanlandise (nombre de clients potentiel, pouvoir d’achat….) – quelle est la dynamique d’un emplacement (évolution future, création de transports, évolution du quartier, investissement de services publics, rotation des commerces…CA..). 4) et aux variables d’ajustement sur l’offre qui peuvent dépendre de l’emplacement -les prix ( ajustement des prix au marché local) -l’offre coeur (principale)  et l’offre de services ou de produits annexes   5) Visibilité vs Destination on ne va pas regarder exactement les mêmes choses Veut-on de la visibilité sur un flux particulier ou général et a-t-on les capacités pour transformer le flux de passage en visite puis achat ? Se positionne-t-on comme une destination ? ( dans ce cas, identifier les obstacles , les barrières à l’accessibilité…) et aussi les éléments qui peuvent renforcer la caractère de destination de l’emplacement (concurrence venant renforcer l’attrait pour le client de la destination, présence d’offre complémentaires…) 6) quoi chiffrer et  comment ? (idées de sources entre parenthèses)  des Flux (instances de régulation ou politique) (RATP, Autoroute, Dev éco des villes…) le Marché (insee données locales, concurrence, habitudes d’achat…, expérience précédentes ou pas…) l’Accessibilité (combien de temps jusqu’à, présence de parkings, transports en commun, heures d’ouvertures….) la Concurrence (outils Sirene, mais aussi google maps) et il peut être utile de synthétiser tout cela sur une Carte !    

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dépenses contraintes

Intencity Café du 23 janvier 2025, Intencity Clichy , Dépenses contraintes : de quoi a-t-on parlé ?

NB : les chiffres donnés sont réels mais on été anonymisés, Merci à Tony, Jeremie, Samia pour leur participation active 1) Ce que l’on appelle dépenses contraintes : -plutôt des coûts fixes -dépenses extérieures (pas les salaires) -pas de dépenses variables en fonction de la production -qui fonctionnement souvent sur le principe de l’abonnement. d’après l’insee  l’ensemble des dépenses des ménages réalisées dans le cadre d’un contrat difficilement renégociable à court terme pour les ménages : environ 30% en 2023 contre 12% en 1960 Pour les entreprises ? sans doute très variable -loyer -électricité -telecom -abonnements divers…maintenances, contrôles…, labels -communication -parfois les impôts (CFE, taxes bureaux…) Quelle part les dépenses contraintes dans les coûts ? ça dépend essentiellement de la part des couts variables et aussi des salaires 2) donc une première chose à faire  : analyser les coûts contraints et  leur évolution ça veut dire se donner les moyens d’analyser et prendre le temps pour cela (compta, voir si besoin compta analytique….) et ensuite voire ce que l’on peut faire :  là,  il y a une différence entre les ménages et les entreprises -les augmentations de coûts pour les entreprises sont plus différenciées suivant les entreprises que pour les ménages et pas mal de fournisseurs  essayent de passer en douce les augmentations. – par contre à la différence des ménages les entreprises ont un peu plus de levier pour négocier un exemple de suivi de l’évolution de coûts contraints (graphique en tête d’article sur 2020-2024) -historique -type de dépenses par type de dépenses -fournisseur par fournisseur –analyse systématique des augmentations de tarifs quand  elles sont  annoncées (en général en début d’année)  un exemple d’augmentation de coûts analysés :  une proposition de tarif assurance avant négociation 2024-2025 +18% une proposition contrôle électrique périodique 2020 : 640 €/ an , 2025 :  2047 €/ an : soit une augmentation de plus de 200% –comprendre comment sont calculés les couts facturés ou les devis proposés par les fournisseurs (par exemple, contrôle électrique à la surface…) -EDF les factures (HP, HC….) -La communication (à l’annonce, au contact…) suivre l’historique par fournisseur (voir 2)    3) Que peut-on faire ? – Négocier : souvent il suffit de demander et de montrer que l’on suit les coûts… – Veiller sur l’administratif et le législatif : Suivre un minimum la législation (on a droit à quoi, dégrèvement, subventions, obligations…) – Explorer et évaluer les nouvelles offres (Telecom par exemple) et aussi les offres de garanties (tarifs bloqués pendant x années…) – Mettre en concurrence (local vs grandes entreprises, grandes entreprises entre elles…) – Re-considérer ses besoins (tant de box, tant d’annonces, HC, HP…Puissance demandée…) en repensant éventuellement l’organisation qui va derrière (faire ou faire faire, développer ses propres compétences commerciales, ses canaux propres…) – Suivre les Evolutions techniques : passage au LED, chaufage au gaz à electrique dans certains cas… Evidemment Attention à ne pas transférer des couts d’abonnement vers une augmentation du risque d’aléas… 4) Avec quels résultats ? après échange avec les participants à l’intencity Café du 23 janvier c’est une méthode sûre de contrôler sinon de baisser ses coûts contraints.  Un des bénéfices certain est de montrer aux fournisseurs que l’on suit leurs tarifs et leur facturation et d’éviter aussi les augmentations « presse-bouton »

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dépenses contraintes

Intencity Café : dépenses « contraintes » quelles marges de manoeuvre ?

Jeudi 23 janvier 2025, 18h chez Intencity Clichy, nous animerons une discussion autour du thème des dépenses dites « contraintes » pour les petites entreprises. Il s’agit de tout ce qui peut relever de l’abonnement  : assurance, télecom, maintenance, nettoyage, énergie, sécurité. C’est un domaine dans lequel les petites entreprises se retrouvent souvent face à des acteurs beaucoup plus importants. Pourquoi est-ce important de regarder ce type de dépenses, sont elles si contraintes, peut on négocier ? faut il mettre en concurrence… C’est parfois utiles de confronter le experiences de chacun là dessus et de comparer les résultats obtenus. Pour en parler, c’est soit sur place jeudi 23 janvier 2025, 18h-19h30 au 6 rue d’Estienne d’Orves à Clichy ou par zoom via une inscription en suivant ce lien ou le QR code sur l’image      

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intencity café : qu'est ce qu'un client

Intencity Café : qu’est ce qu’un client ? ce qui s’est dit.

un petit résumé de cette discussion  qui fut un peu brouillonne mais animée Ça a été en effet un peu compliqué de débroussailler entre les intuitions, les questions générales et les cas concrets discutés. nous avons  essayé depuis de mettre un peu d’ordre là dedans, en étant pas totalement sûr que cela soit limpide …., mais bon. N’hésitez pas à réagir ou à commenter… Nous étions partis avec trois questions de base : le client est il celui qui a l’usage d’un produit ou d’un service ? le client est il celui qui paye pour ce produit ou ce service ? le client est il celui qui décide entre plusieurs offres de produits ou de services ?   Et un certain nombre de questions corolaires :  que se passe-t-il dans le cas de tiers payant ? dans le cadre de services publics tels l’hôpital, l’enseignement, les transports en commun ? un patient est il un client ? si un produit est distribué, qui est le client ? le client final ou le distributeur ? (B2B2C) dans un environnement B2B est il pertinent de distinguer entre utilisateurs et clients ? Par quel bout pourrait on aborder cette question ? quelques pistes :  On peut commencer par le plus simple : en B2B, le client c’est l’entreprise qui prend la décision d’acheter, même si les personnes qui décident des achats ne sont pas les utilisateurs finaux (dans le cas d’un logiciel de caisse par exemple). Le produit ou le service doit répondre à un usage spécifique précisé de façon implicite ou explicite par l’organisation . Pourquoi cette organisation recherche-t-elle ce type de produit, pour quel usage, pour répondre à quelle problématique ? La question des utilisateurs directs et indirects du produit rentrera bien sûr en compte dans l’évaluation des plus et des moins du produit ou service proposé mais dans une évaluation globale du service rendu  en regard du besoin spécifié par l’organisation. Dans le cas B2C, c’est un peu semblable. Le client c’est celui qui décide de choisir un produit ou un service pour remplir une certaine fonction, un certain usage. Encore faut-il qu’il ait le choix c’est à dire qu’il y ait véritablement un choix possible. Je peux choisir entre le vélo, le bus et le metro si j’habite Paris et que je suis valide et en bonne forme. Si je ne peux pas marcher et que je suis en fauteuil, mon choix se réduit. La RATP a affaire d’un côté à des clients qui font un choix entre plusieurs options et de l’autre  à des usagers qui ont moins de choix. On n’est alors plus dans une relation B2C avec des clients mais dans une relation de service avec un client ou un donneur d’ordre qui représente entre autre les usagers (Ile de France Mobilité) et ce même si ce sont les usagers qui payent leur ticket ou leur carte d’abonnement.t Je peux aussi choisir un médecin (s’il y en a suffisamment) mais je peux beaucoup plus difficilement choisir un hôpital, un service d’urgence…Le client c’est quelqu’un qui est en position de choix entre plusieurs options, même si ce n’est pas lui qui paye directement. Un exemple sur le marché de la formation avec le CPF ou avec le Pass culture . Une réserve d’argent est allouée individu par individu afin de permettre de se former ou d’accéder à des produits culturels qui ne sont pas imposés. Même si l’offre de formation comme de produits culturels est régulée. Les organismes de formations ou les acteurs de la culture ont affaire à des clients. Contrastant avec cette approche , les formations proposées par France Travail sont de plus en plus imposées par les régions et font l’objet d’achat groupés. Il s’agit ensuite pour les agents de France Travail de remplir ces formations. Les organismes de formation n’ont dans ce cas plus affaire à des clients mais à des bénéficiaires ou des usagers. Le client c’est France Travail ou la région. En résumé et en première approche suite à notre discussion : Un client c’est celui qui est dans la capacité de choisir entre plusieurs offres de services pour répondre à une certaine problématique (donc pour un certain usage) et qui va effectuer ce choix. Dans le cas de produits distribués on peut une marque peut envisager le distributeur comme un fournisseur de service (de distribution) qu’elle va rémunérer grace à une marge distributeur, elle est en quelque-sorte cliente du distributeur mais il faut alors qu’elle ait le choix entre des fournisseurs de services alternatifs. Plus une marque est puissante et plus elle peut se trouver dans ce cas. une marque peut aussi considérer le distributeur comme un client à part-entière . Il faut que le distributeur ait alors le choix entre plusieurs marques à distribuer sur un même créneau qui

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intencity café : qu'est ce qu'un client

Intencity café le 28 Novembre 2024, 18h : Qu’est ce qu’un client ?

Jeudi 28 Novembre, 18h , Intencity Café n°2 : on vous propose de discuter et de réfléchir ensemble à la notion de client ! Comment définit-on aujourd’hui un client ? à l’heure des plateformes, des prescripteurs en tout genre, des tiers payant…Un client c’est quoi et pourquoi c’est important de bien comprendre qui est son client et de ne pas se tromper de client ! En cours d’élaboration : ébauche des thèmes de discussion Comment définir un client ?  Comment différencier un client d’un utilisateur ? En quoi est-ce utile ? Le client est il toujours celui qui paye ? Distributeurs, Prescripteur, tiers payant comment les situer ? Une même activité, des clients différents ? Quelle relation avec un client ? Un client sur l’épaule… Choisir ses clients   le principe c’est 30′ de présentation rapide et 1h de discussion entre chef.fe. s. d’entreprises Au Restaurant Chez Nelson à Choisy-le-Roi, 127 avenue Anatole France (avec café, thé et gâteau) ou depuis chez vous (ou ailleurs) en Zoom, via inscription ci dessous https://us06web.zoom.us/meeting/register/tZcsd–vqjsrEtfqHSCxaeLOVeOv7oyf5QLV ou avec le QR Code

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Intencity café est le blog d’intencity. Nous y partageons les actualités de nos incubateurs ou de nos formations, comme celles de nos clients ou encore quelques points de vue sur notre pratique du business et de la gestion en essayant d’être clair, sans jargon et accessible à tous. Si on peut faire sourire de temps en temps c’est bien aussi :-). Pour vous y inscrire, c’est ci-dessous !

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